Télécharger Le Malleus : Les sorcières de Sarry (French Edition) livre en format de fichier PDF gratuitement sur…

Afin que mes lecteurs ne se trouvent pas abusés par ces contrefaçons, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de mettre fin à cette hémorragie.

Car même si l’on fait croire aux auteurs de ne pas craindre le piratage, pour l'obscure raison que ceci pourrait aider à se faire connaître (grâce à la publicité virale qu’il peut apporter) ou que le niveau de piratage va de pair avec le nombre de ventes, c’est faux : mon roman a été piraté le jour même se sa parution en format ebook.

Alors quels recours ?

Si vous publiez un ebook et que votre livre est diffusé gratuitement sur des sites illégaux, vous pouvez porter plainte auprès de la CNIL, mais il faut d’abord :

1. Identifier le responsable de traitement… Je suis auteure, pas informaticienne ! Internet, c’est la jungle ! J’ai tout de même réussi à tracer certains sites jusqu’en Roumanie, Russie, Égypte… Il est donc impossible de trouver les coordonnées du siège social du site, et comme je ne suis pas une infiltrée...
2. Écrire au responsable du fichier (en fait, du site incriminé) : Facile à dire ! Là encore, pas d’adresse ou d’adresse mail. Souvent on a accès à des formulaires contacts Google qui n’arrivent nulle part (certains sites ne se donnent même pas la peine de changer les « lorem ipsum »).
3. Conserver une copie de vos démarches. Alors, on peut toujours faire des copies d’écran pour prouver que l’on a au moins essayé de contacter les sites incriminés. Reste à voir si c’est une preuve tangible…

Puis on nous dit quoi ? L'organisme qui détient vos données dispose d'un délai de deux mois pour répondre à votre demande d'opposition.

Deux mois !!!

Et là, ce n’est juste que le délai légal qui nous donne droit de porter plainte !!

Les sites basés en France, avec des CGV et CGU affichés, ont tout de suite répondu à mon mail et retiré mon roman de leurs fiches produits. La plupart s’excusant. Mais les autres, illégaux jusqu’au bout des ongles sont « indénichables ». Donc inutile de dire que la procédure du CNIL se trouve être complètement superflue.

Alors mon seul recours, qui lui fonctionne du tonnerre de Dieu se trouve aux États-Unis avec la Digital Millennium Copyright Act (DMCA). La requête se réalise via Google (https://www.google.com/webmasters/tools/dmca-notice?rd=1). Ce qu’il advient de la plainte, je ne peux pas encore vous le dire puisque je n’ai aucun retour, mais toujours est-il que le lien disparaît la semaine suivante des moteurs de recherche.

Par contre, autant de liens disparus cèdent leur place à de nouveaux liens, qui sont générés par les mêmes personnes : en Russie, Roumanie, Égypte… tartempion.ge est alors remplacé par tartempion2.ge…

Ce qui est encore plus surprenant, est que ces sites, vous proposent des téléchargements gratuits d'ebook ou de pdf mais, les utilisateurs doivent tout de même saisir leurs coordonnées bancaires. Qui peut être aussi stupide pour laisser son numéro de carte bleue sur un site « tartempion » ? Sur la masse, a priori, beaucoup de gens.

Alors, les gens, posez-vous la question de savoir pourquoi, puisque c’est normalement gratuit, on vous demande les numéros de votre CB ? Et demandez-vous où part votre argent et qu’est-ce que cela finance ?